INFOS
[…]Des morceaux magnifiques, ses compositions. Des lignes rythmées, lumineuses..."
Nathaniel Hersberg - Le Monde
[…] L’accordéon occupe un espace privilégié, et c’est une joie : le fougueux pianotement des doigts et le délicat déploiement de l’instrument forment un récit à eux seuls..."
Le devoir - Montréal
Tout gamin, il se retrouve sur les planches avec un accordéon diatonique et un costume traditionnel pour faire danser les jeunes du groupe folklorique Tap dou Païe. Il aurait pu en rester là, mais les journées de collectage avec son père, les découvertes musicales avec son oncle, Thierry, l’amènent rapidement à regarder les musiques traditionnelles comme des musiques du quotidien, son quotidien.
Il quitte le costume pour assumer son diatonique au collège, au lycée… croise des musiciens d’horizons musicaux différents.
En 2003, il décide de créer une compagnie à l’instar de la danse, du théâtre… pour partager, scène après scène, avec un public de plus en plus large, ce que des artistes d’avant-garde des années 30 appelaient déjà les « Arts Populaires Modernes ».
Ce regard croisé se prolonge et s’enrichit de la rencontre avec Yannick Jaulin. À l’issue du spectacle «Forêts», de Wajdi Mouawad, Sébastien, le maraîchin se raconte à son ami Jaulin : « J’ai été adopté à l’âge de 9 mois, je suis né à Beyrouth pas en Vendée…». L’aventure « Chemin de la Belle Etoile» commence un an plus tard…
Depuis, il continue son travail autour des musiques traditionnelles avec la seule différence d’être entre la tête et les pieds, d’ici et de là-bas : un artiste nomade à l’intérieur de lui-même.
Le 24 novembre 2016, il reçoit le "Grand Prix Musique du Monde" de l'Académie Charles Cros pour son album "Traversées"...et le prix Gus Viseur l'année suivante.